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Les usines à chiens en plein Boum!
Mais en faites, qu'est-ce qu'une usine à chiens ou une usine à
chiots ?
Lequel des énoncés suivants qualifies un endroit d'usine à chiots ?
1-Une usine à chiens est un endroit ou plusieurs espèces de chiens sont élevées et
dont l'éleveur a toujours
des chiots pour la revente.
2-Une place sale, sans valeur où une ou plusieurs espèces de chien sont gardées
dans des conditions déplorables et où les chiots sont toujours disponibles.
3-Une place où seulement une espèce de chien est élevée dans des conditions
acceptables et dont les chiots sont toujours disponibles.
4-Une place où beaucoup de chiens sont élevés et où l'élevage est fait par appât
du gain
financier uniquement plutôt que de protéger l'intégrité de l'espèce et où les
chiots sont vendus à des courtiers ou encore directement aux animaleries.
La réponse est:
TOUT CE QUE JE VIENS DE VOUS ÉNUMÉRER!
Évidemment, la réponse variera selon la personne à qui vous posez
la question. . . .
Un éleveur amateur qui consacre sont temps à encourager et protéger une espèce particulière ou
deux peuvent considérer toutes les réponses précédentes valides pour identifier
les usines à chiot. Refuges animaliers et leurs personnels qui sont quotidiennement
en contact avec des chiens
abandonnés seront aussi d'accord. Cependant, si vous posez la même question
à des opérateurs ou commerçants à qui ont été accordé un permis d'exploitation
par le Département Américain de l'Agriculture qui opèrent des chenils pour les
profits, seront bien entendus en complet désaccord avec la définition.
D'ailleurs, ils ne veulent même pas que personne n'utilise
le mot usine à chien qui nui bien entendu à leurs commerces ainsi qu'à leurs meilleurs clients: les
animaleries. Ce qui m'enrage le plus, c'est que si vous posez la question à chacun
des partis concernés, ils vous répondront tous sans exceptions que leurs petits
protégés proviennent tous d'éleveurs reconnus et que leurs chiens sont tous
enregistrés et/ou en santé. En anglais on dit: Bull shit! ( ce n'est souvent que de la M..)
Mr. X, Propriétaire de chien, lui pense que les usines à chiots
sont des endroits comme ceux qu'il a vue dans des reportages à la télévision où
l'on pouvait voir des chiens morts empilés les uns par-dessus les
autres dans des poubelles géantes entourées d'excréments. Pour ceux qui sont vivants,
ceux-là ne sont pas mieux représentés, ayant été pris par les caméras dans des
cages de broche dont l'espacement des broches du plancher et trop grand pour la
grosseur de leurs pattes. Ils y avaient aussi des nez qui coulaient et des plaies ouvertes
sur le corps, entassés dans des paniers pour faire les courses ou des cages à
poules minuscules.
Ils ont des rats comme amis pour partager leurs nourritures salent et
des bols sans eau. Il a aussi vu ce propriétaire d'usine à chiot, sale étant
très peu articulé et quasi ignorant des mesures de santé et d'hygiène
élémentaire requise par la race canine. Il n'a pas non plus aucunes notions de
ce qu'est le tempérament, la génétique ou même la nutrition adéquate requise
pour les chiens. Il a aussi vu ce
belligérant demander à être laissé tranquille pour qu'il puisse gagner sa vie.
Mais est-ce que l'équipe de la télévision cherchait simplement le
sensationnalisme
pour faire une représentation globale qui fait croire que toutes les usines à
chien sont comme ça?
Mais enfin, qu'est-ce au juste ?
D'où viennent les usines à
chiens ?
Après la 2e guerre mondiale, les fermiers cherchaient des méthodes alternatives
pour faire de l'argent autre que par les récoltes traditionnelles qui
commençaient à manquer.
Le Département Américain de l'Agriculture a encouragé l'élevage des
chiots comme récolte. Les débouchés pour la vente au détail de cet animal familier ont
grandis en proportion de la demande, c'est donc ainsi qu'aux États-Unis, la
production de masse a commencée. Les Européens ont bien entendu embarqué dans la
galère.
Cependant, les fermiers qui n'avaient qu'une faible connaissance en agronomie, en
savaient encore moins sur l'élevage du chien. Ils avaient souvent commencé leurs projetsCependant, les fermiers qui n'avaient qu'une faible connaissance en agronomie, en
savaient encore moins sur l'élevage du chien. Ils avaient souvent commencé leurs projetsCependant, les fermiers qui n'avaient qu'une faible connaissance en agronomie, en
savaient encore moins sur l'élevage du chien. Ils avaient souvent commencé leurs projets avec
très peu d'argent, eux qui subissaient déjà les conditions de la récession. Ils ont
commencé à mettre les chiots dans des poussinières et
cages à lapin, avec très peu de socialisation et souvent ils évitaient de les
faire soigner dû aux coûts élevés des frais vétérinaires. Eux, qui
n'avaient même pas d'argent pour se payer un médecin, imaginez donc payer pour un chien, çà jamais! N'oubliez pas, qu'à l'époque presque tous les gros chiens étaient attachés à un
bout de chaîne dans le fond de la cours pour servir de gardien( belle mentalité
de con qui malheureusement existe encore aujourd'hui, même dans ma belle-famille)
Ensuite, les gens sont surpris que le chien attaque tout ce qui bouge. Les
organisations du bien-être animal tel que la Humaine Society des États-Unis (avant
qu'il n'ait été politisée par le mouvement des droits des animaux) ont enquêté sur des
conditions existantes sur ces fermes et ont finalement réussi à attirer
l'attention nationale sur les conditions d'élevage répulsives et inhumaines qui y
existaient.
D'ailleurs, les conditions dégoûtantes qui existaient dans ces usines à chien y
fut pour beaucoup dans la rédaction et l'acceptation de
l'Acte du Bien-être Animal National. Cependant, comme il arrive souvent, le nom
usine à chien a
été corrompu et transformé pour signifier: tout éleveur qui élève beaucoup de chiens,
ne tenant compte d'aucunes manières de l'état du chenil ou de la santé des chiots. L'AWA
(Animal welfare act) est
administré par le Département Américain de l'Agriculture. L'acte inscrit plusieurs
catégories d'entreprises qui manipulent des chiens:
Les grossistes pour animaux ainsi que ceux qui les
importent, achètent, vendent ou encore qui vivent du commerce de la vente en gros
d'animaux familiers, doivent être
autorisés par USDA pour avoir le droit de faire des affaires.
Les éleveurs d'animaux familiers sont définis comme étant ceux qui élèvent pour le commerce en gros, vendre des animaux à
d'autres éleveurs ou encore qui vendent aux courtiers ou
grossistes, magasins et laboratoires. Ils doivent aussi être autorisés par USDA pour
faire des affaires. Les laboratoires, revendeurs ,
éleveurs et grossistes doivent aussi être immatriculés. Il en est de même pour
les organisations qui vendent
aux enchères, les opérateurs et organisateurs de concours dans lesquels des animaux
sont donnés comme prix.
Les élevages amateurs qui vendent directement aux
animaleries, ne sont pas tenus de se procurer un permis, si leurs revenus annuel
brut est inférieur à $500
par année et qu'ils possèdent moins de trois femelles reproductrice.
Personnellement, j'ai souvent vu des éleveurs n'avoir aucuns revenus et fournir
des chiots de façon régulière en faisant des échanges pour de la nourriture ou
des accessoires. Bilan de fin d'année: Zéro.
L'AWA ne définit pas ce que devrait être un "élevage commercial" ou une
"usine à chiot". L'AKC, l'équivalent de la société centrale canine, évite aussi
de définir "les usines à chiots" mais étiquette un éleveur commercial comme
étant un endroit qui "élève des chiens par affaire et pour le profit". Ils
définissent aussi un éleveur amateur comme étant "une personne qui élève des chiens
pure race pour améliorer l'espèce, mais pas pour fin de revenu". Ils n'émettent pas
non plus de licences ou ne fond d'inspections pour vérifier si l'élevage se
conforme à la réglementation minimale exigée par la loi. L'AKC
n'intervient pas non plus lorsque des supposés éleveurs pure race vendent leurs
progénitures à des usines à chiens ou leurs courtiers qui font des affaires en
or sur Internet, comme il en existe aux États-Unis.
Par exemple, les chiffres de 1992 démontrent que l'USDA a immatriculé plus de 4600 revendeurs
d'animaux. Plus de 3000 d'entre eux négociaient uniquement
dans la distribution en gros des chiens et chats. Les partisans du bien-être animal
prétendent qu'il y a beaucoup de revendeurs
(chenils commerciaux ? Usines à chiots ?) qui ont évité le système car L'USDA n'a pas assez d'inspecteurs
pour les prendre sur le fait et faire appliquer la
loi. Ces partisans ont fait pression pour avoir des lois plus strictes en ce qui
concerne la réglementation des "usines à choit" mais la guerre est loin
d'être égale. Les manufacturiers et usines à chiots disposent d'énormes revenus
provenant de la vente et les partisans des dons de bienfaiteurs.
Je n'ai jamais vu un éleveur
avouer qu'il vendait des chiots qui n'étaient pas de race pure. J'ai cependant déjà
vu des animaleries trafiquer de faux papiers avec des noms de vétérinaires
inventés. J'ai aussi déjà vu un éleveur acheter à rabais une portée de
chiot de la chienne du voisin qui s'était fait engrosser par le bâtard du coin.
Il avait ensuite fait une demande à un équivalent de la SSC pour avoir des
papiers officiels pour une portée qu'une de ses REPRODUCTRICES DE RACE PURE
venait d'avoir. Sitôt reçus, il a revendu les chiots dix fois le prix d'achat.
Pas si mal pour un bâtard!
Ma longue expérience m'a aussi
permis de rencontrer des éleveurs de race pure qui étaient les vedettes de
différents salons et expositions canine enrouler du ruban électrique autour de
la gueule d'une femelle au quelle il venait d'enlever les chiots quelques heures
auparavant et qui jappait de peur pour ses petits qu'elle ne pouvait voir que du coin
de l'œil.
Je n'ai jamais rencontré non
plus un éleveur de pure race dire qu'il offrait ses chiots de troisième choix
ou non vendus à une animalerie ou usine à chien. Je reçois par contre un tas de
courriels de propriétaires de chien qui sont pris de panique car leurs nouveaux
petits protégés sont affreusement malades et ils viennent de dépenser une fortune en
frais vétérinaire. La compagnie ou l'éleveur qui leur a vendu, refuse bien
entendu d'accepter le blâme mais est quand même prêt à échanger l'animal pour un
autre. Bien faible compensation pour une famille prise d'affection pour le
nouveau membre de leur famille qui vient de dépenser $450 dollars pour
l'achat, $200 en accessoires et $1200 en soins vétérinaire.
Les sociétés protectrices
euthanasies des milliers de chiens par semaine et ceux qui ont la chance de
trouver une famille sont tous stérilisés pour diminuer les risques de
surpopulation. En principe, cette euthanasie de masse devrait faire diminuer le
problème de surpopulation mais il n'en n'est rien. De l'autre coté, une seule
usine à chien aux États-Unis produit plus de 35,000 chiots par année. Eux, font
le gros profit et les sociétés protectrices s'arrachent le cœur à chaque
semaine pour trouver de l'argent pour survivre et choisir lequel va vivre ou mourir. Vraiment, la solution n'est pas prête de faire surface dans un contexte
où l'argent et le profit mènent le marché.
Avoir un chien est aussi une
affaire de sous. J'ai estimé sommairement que mon chien Tango allait me coûter si
tout va bien coté santé et si je ne me tire pas en l'air à suivre tous les
salons et expositions, la modique somme de $55,000.00 US le temps de sa courte
vie. Et devinez quoi, Tango vient de la société protectrice des animaux!
Je vous invite à lire un article que j'ai
écrit pour vous aider à savoir
de qui
acheter.De grâce, avant d'acheter un chien, pensez-y
sérieusement. Visitez votre société protectrice des animaux et n'achetez
JAMAIS de chien en animalerie, vous ne feriez qu'encourager les usines à chien.Si vous pensez avoir trouvé une usine à chien et souhaitez la rapporter,
il y a plusieurs actions que vous pouvez prendre et que nous vous expliquerons
bientôt dans un autre article.
Daniel Ratté c.c
et Tango!
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